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La vie, l'histoire, le quotidien, les anecdotes de l'Avenue Dal-Piaz autrefois (Cité Jardin Saint Paul ou de Frileuse-Aplemont)

24 décembre 2017

La raison de ce blog.

La raison de ce blog.
ACCUEIL Beaucoup de sites traitent des lieux emblématiques de la ville du Havre mais celui-ci se penchera uniquement sur une rue ou plutôt une avenue de cette belle ville qu'est le Havre, l'avenue DAL PIAZ. Une avenue qui a vu passer notre enfance. A...
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6 janvier 2018

Petites et moins petites annecdotes de cette époque 1956-1971

Un jour que je me trouvais dans la cour de mon copain Serge BUQUET j’ai pris peur je ne sais plus de quoi ? et j’ai reculé sans regarder derrière moi et je me suis retrouvé le cul dans un baquet en zinc plein d’eau sous la grande hilarité des personnes présentes.

 

Les gamins du quartier et nous étions nombreux jouons tous à la guerre sous toutes les époques et tous les endroits de la terre, moyen-âge, indiens d’Amérique, seconde guerre mondiale et même James Bond (j’avais son pistolet enfin l’imitation !)

Nous nous retrouvions pour guerroyer au dit « grand champ » situé face au dispensaire, je me souviens d’un jour où tous équipés de nos armes de pacotilles faites avec de bouts de bois et ficelles ou alors en plastique achetée dans le commerce nous avons été emmenés vers le Grand Champs par le père d’un des copains à l’arrière de son camion du boulot tels des soldats et nous en n’étions très fier !

Un jour pour faire plus vrai, mon frère afin de jouer un blessé c’est entouré la tête d’un chiffon blanc qu’il avait auparavant imbibé de peinture à l’eau de couleur rouge, en rentrant à la maison il avait oublié de le retirer et ça avait causé un grand émoi auprès de notre mère !

 

illustration trouvée sur le Net

 

Mes grands-parents ont occupés le 4, Avenue Dal-Piaz depuis sa construction en 1929, mes parents ont pris la suite vers 1956, plus tard j’ai entendu parler ma grand-mère paternelle du petit bois qui était mitoyen (ce qu’on a qualifié bien plus tard comme étant une Motte Féodale) Elle appelait ça le « Bois à Pépito » , j’ai eu l’explication en fait Pépito était le surnom d’un architecte qui avait construit une plateforme en haut d’un grand arbre afin d’observer les étoiles (un original pour le lieu et l’époque !)

 

 

A l’emplacement de l’ancien vélodrome un terrain vague à l’époque où étaient en construction un groupe d’immeubles d’habitations, probablement un WE ou bien un soir, curieux et aventuriers que nous étions nous sommes entrés dans un de ces immeubles ensuite nous sommes montés dans les étages, puis nous avons visité un des appartements non terminés, un courant d’air a subitement claqué la porte qui ne comportait pas encore de poignée, nous étions pris au piège ! quelques instants plus tard le gardien du chantier qui nous avait vraisemblablement vu, nous a ouvert et disputé !

 

 

Mon père coupait du bois de récupération, probablement pour « griller » du café ça se faisait chez tout le monde à l’époque avec un cylindre en tôle destiné à recevoir le café via une trappe et le tout muni d’une manivelle, posé sur ce qui s’apparenterait de nos jours à un barbecue,  je courais et sautais par-dessus une caisse , à l’atterrissage ? une planche munie d’un vieux gros clou tordu et rouillé pointé vers le ciel et mon pied c’est empalé dessus quasi traversé, mon père m’a soulevé la planche était restée solidaire de mon pied, il m’a conduit en me portant (sans la planche) chez le Docteur Sanson notre médecin de famille rue de l’Abbaye, piqûre antitétanique dans le ventre ça t’apprendra mon gars ! Ma mère a gardée longtemps le clou en souvenir !

Certains étés nous étions envahi dans les jardins par de très grosses chenilles vertes fluo possédant ce qui ressemblait à un dard à l’arrière, ce devait être des chenilles de sphinx du troène, d’autres années c’était d’énormes sauterelles toutes vertes également qui visitaient nos jardins, les orvets pouvaient aussi s’apercevoir dans l’herbe, il n’y avait pas encore toutes ces cochonneries dans l’air, la terre et l’eau, mais il y avait cependant des avions qui épandaient au-dessus de nos têtes les étés du DDT contre les moustiques (c’était le début de la fin !)

Le 14 juillet c’était les pétards, bien qu’étant de conditions modestes nous arrivions à nous acheter quelques pétards et alors là l’imagination entrait en jeu, envoi en l’air de tubes d’aspirines vides qui étaient en aluminium à l’époque dont un pétard servait de lanceur. Un jour un pétard coincé exprès derrière ce que nous appelions des « bonhommes » et qui servaient à retenir les volets en position ouvert (ça se vend encore et ce sont des « bergères ») le pétard allumé a « fusé » et non pas pété du coup il est parti telle une fusée à l’oblique et a traversé du linge qui séchait sur une étente, un linge c’est retrouvé percé d’un trou noirci tout autour !

 

Un jour nous avons découvert l’installation d’un nouveau magasin très particulier, en fait il s’agissait dans le quartier du premier supermarché en libre-service avec des rayons (gondoles) et des caddies, avec les caisses près de la sortie et non pas au fond du magasin derrière un comptoir comme à l’accoutumée, nous étions très curieux de voir ce truc dont nous ne comprenions pas trop l’usage ?  Ni les règles ? à l’intérieur tout était de couleurs vives orange et de chromes, c’était dans le haut de la rue des Tulipiers.

 

Enfants dans le jardin derrière la maison nous trouvions souvent dans et sur le sol des pièces de monnaies trouées en fait des pièce anciennes,

La raison en était la pratique du jeu de la butte, un jeu dont jouait encore les hommes du quartier l’été, ça consistait à renverser à l’aide d’un disque de métal (genre palet) un morceau de bois cylindrique posé au sol avec des pièce de monnaies posées dessus , chacun mettait sa mise et celui qui renversait empochait le tout, en fait la somme était mise dans une cagnotte commune et servait à acheter l’apéro qui suivait la partie, les enfants étaient alors chargé d’aller acheter un flash de pastis chez Fessard rue de la Laiterie et avec la monnaie restante ils s’achetaient des bonbons, les pièces trouées trouvées venaient de la génération précédente qui jouait au même endroit au même jeu, la génération suivante (la mienne n’a pas transmis ce jeu, déménagement, vie en immeuble perte des références, des copains et des amis des parents)

<<Le principe du jeu de la butte ressemble étrangement à celui de la pétanque, les boules étant remplacées par des palets d’acier et le cochonnet par le « gadin », une espèce de cylindre en bois. Le but du jeu est de récupérer la mise (les jetons) en essayant de couper le gadin (le faire tomber) après avoir adroitement approché ses palets. Quand le gadin tombe, le joueur ou l’équipe ayant placé un palet le plus près du gadin, rafle la mise. On joue à une distance comprise entre 8 et 11 m.>>

https://actu.fr/societe/isabelle-fait-renaitre-le-jeu-de-la-butte_532415.html

 

Mon père faisait beaucoup de jardinage et la terre était tout te temps retournée, sans une seule mauvaise herbe et fait de sillons tirés au cordeau sur lequel poussaient droits les légumes (rien ne dépassait !) Un jour il a trouvé dans la terre un casque américain datant de la seconde guerre mondiale, ce casque était tellement rouillé qu’il avait la partie supérieure manquante.    

 

   

Un soir la nuit était déjà tombée nous avons entendu un bruit dans la rue, mon père est allé voir ce qui se passait et a ramené un type blessé qui avait fait une chute à Mobylette, mes parents l’ont soigné, il ne parlait que l’allemand ? Après les soins il est reparti, mon père en a déduit que c’était probablement un marin allemand en escale, on ne saura jamais d’où il venait ni où il allait ?

 

Mai 1968 fût une période bizarre pour nous très jeunes il y avait une atmosphère curieuse, on voyait passer rue de l’Abbaye des voitures avec des drapeaux rouges d’accrochés, nous avions des places de cinéma gratuite, que se passait-il ? 

Nous étions dans les premiers à possèder une télévision dans le quartier, c’était une Grandin il n’y avait qu’une chaine à l’époque et en noir et blanc il fallut attendre 1964 pour disposer d’une seconde chaine et 1967 pour avoir la couleur.

 

Je me souviens des journaux télévisés commentant l’assassinat de Kennedy et de l’émoi chez nos voisins sur cet événement tragique du vendredi 22 novembre 1963 à Dallas.

Egalement bien plus tard du premier pas sur la lune le 20 juillet 1969 Apollo 11 retransmis à la télévision (l’homme sur la lune avant la fin des années 1960 était un objectif lancé par Kennedy dès 1961, qu’il n’aura hélas pas connu).

 

Le 1er janvier 1960 la monnaie change et se retrouve devisée par 100 :  100 Francs anciens deviennent 1 Franc Nouveau et 1 Franc ancien devient 1 centime de Francs Nouveau, dans la plus grande panade encore aujourd’hui certaines personnes parlent encore en anciens Francs alors que nous sommes passés à l’Euro !

 

Chariots à roulettes fait mains

 

 

 le célèbre jeu de construction Mécano créée en 1901  

à Liverpool La filiale française Meccano SA fut créée,

en 1912 à Paris et devint la maison mère.                       

 

 

Les billes en terre cuite (ou cailles en verre)  

        

 

le célèbre aussi Monopoly datant du 6 février 1935

   

 

    Le Lego  datant de 1932

                                                           

                                                                          

 

                                          

                         

 

 

 

 

                 

 

5 janvier 2018

En 1968 on tourne en partie au Havre le film de Gérard Oury "Le Cerveau" retardé par mai 1968, il sort sur les écrans en 1969.

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Un jour probablement de 1968 mon père nous a ramené deux faux-billets (specimen) de cinéma ayant servi au tournage du film « Le Cerveau » ramassé sur les quais probablement par un collègue de chez Caillard travaillant « à bord »

                               souvenir de Philippe MASSELIN

Je les ai toujours les voici : 

 

                      

 

 

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30 décembre 2017

Après les bombardements il faut reloger les havrais, en dehors des camp "cigarettes" des constructions éparses voient le jour !

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26 décembre 2017

Après cette mise en bouche issue de documents existants et ceci sans avoir cité tous les auteurs que nous remerçions néanmoins !

Voici le fond du thème de ce blog : les anecdotes !

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25 décembre 2017

Ampleur des bombardements sur le plateau de Frileuse-Aplemont.

 


 

Les bombardements du Havre

Images d'archives : le premier corps britannique encercle Le Havre début septembre 1944, c'est le début du siège qui durera 12 jours. La population devient l'otage d'un bras de fer psychologique entre les les allemands et les alliés . Ces derniers pensent que le colonel WILDERMUTH va se rendre.

http://www.ina.fr


Bombardements3

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25 décembre 2017

L'escalier roulant (dit aussi tapis roulant) permettant de faire la liaison cité-jardin/port-industries via le BLD de Graville

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24 décembre 2017

Extrait d'un plan de 1930 des différents groupes de la Cité Jardin Saint-Paul dite Cité Jardin de Frileuse Aplemont (Arch. Muni)

 

 

 

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24 décembre 2017

Jean Walter(1883-1957)archit. fran. entre 2 de ses collaborateurs, dans ses bureaux de l'hôtel de Châlons-Luxembourg-Paris 1948

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Jean Walter (1883-1957), architecte français, entre deux de ses collaborateurs, dans ses bureaux de l'hôtel de Châlons-Luxembourg

24 décembre 2017

Un peu d'histoire !

Cité Jardin Saint-Paul dite Cité Jardin de Frileuse Aplemont
Histoire : En 1919, la Société Havraise de Logements Economiques décide de construire une
grande cité-jardin sur les 55 ha qu'elle vient d'acquérir au hameau de Frileuse faisant partie du
territoire annexé à la ville du Havre. Cette cité-jardin est prévue pour 1500 maisons individuelles
destinées aux familles ouvrières avec priorité aux plus nombreuses, chaque maison ayant un
jardin de 250 m². La cité-jardin est créée sur des plans de l'architecte parisien J. Walter par
étapes. En 1924, classement des voies privées en voirie urbaine. En 1925, construction du second
groupe de 110 maisons le long de l'avenue de Balzac prolongée. En 1930, elle comprend 8
groupes totalisant 600 maisons répartis autour de l'ancien fort de Frileuse transformé en
briqueterie, avec au sud la briqueterie de la S.H.L.E. qui fournit le matériau de la cité. Sont encore
en projet 4 groupes devant totaliser 250 logements et 5 boutiques. En 1935, 725 logements
étaient construits et loués. L'escalier des 300 marchés complété par un escalier roulant en 1928,
relie la cité à la ville basse. Toute la partie de la cité située sur Aplemont a été détruite en 1944,
590 logements ayant disparu. Des maisons préfabriquées américaines (type UK100) y sont
installées au nord de l'avenue Paul Verlaine, 138 maisons préfabriquées suédoises sur le
lotissement d'Aplemont et 16 chalets autrichiens. Certaines ont été conservées. Le gouvernement
fournit à la S.H.L.E. des pavillons standard en meulière construits par les architectes Fabre, Le
Soudier et Lamy que cette dernière refuse pour faire édifier par son architecte R. Royon des
maisons dites " pavillons roses et jaunes ". Les deux types coexistent sur un plan orthogonal ayant
remplacé le plan radio-concentrique de la cité-jardin de Walter. Le groupe scolaire Paul Bert, rue
Henri Martin, construit en 1952 par l'architecte Guy Lagneau, et l'église Saint-Paul rue Paul
Verlaine, construite en 1953 par les architectes Platel et Gastaldi, complètent la cité
Adresse : avenue Dal Piaz ; rue Paul Verlaine ; avenue des Dahlias ; avenue des Géraniums
Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
Auteur(s) : Walter J. (architecte)Royon Robert (architecte)Fabre Charles (architecte)Le Soudier
Jean (architecte)Lamy Jacques (architecte)Lagneau Guy (architecte)Gastaldi Henri
(architecte)Roatel (architecte)

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La vie, l'histoire, le quotidien, les anecdotes de l'Avenue Dal-Piaz autrefois (Cité Jardin Saint Paul ou de Frileuse-Aplemont)
  • Ce blog a pour but de discuter, témoigner de l'avenue Dal-Piaz en particulier sur la période de 1929 à 1971 où ont vécus les protagonistes de ce blog (Hélène, Serge et Philippe) et leurs ascendants.
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